Née à Miami, cette jeune fille incarne à merveille la diversité selon Lübeck.
Dans un français presque parfait, elle raconte avoir quitté les États-Unis dès l’âge de 7 ans avec ses parents photographes, « direction Paris, la ville de l’amour ».

Une expérience séduisante selon elle. « Depuis que je suis en France, j’ai des amis très internationaux ». L’apprentissage du français débute pour elle à Eurécole, avant de poursuivre à Lübeck, en CM2. « On a recommandé Lübeck à mes parents. Ils voulaient que j’apprenne rapidement le français, on leur a dit que c’était là qu’il fallait que j’aille et qu’il y avait en plus l’une des plus grandes cours de Paris, à deux pas de la Tour Eiffel ».

Une année de CM2 avant de filer sur la Côte d’Azur, à Nice, puis de reprendre très vite le chemin de la capitale. À Lübeck, qu’elle a réintégré depuis l’année dernière, London semble comme un poisson dans l’eau. « Je me suis très facilement intégrée. Lorsque j’étais en CM2, il n’y avait pas beaucoup d’étrangers à l’école. Aujourd’hui, il y a des Ukrainiens, des Chinois, des Américains… Je me sens moins seule. Tous mes amis sont sympas avec moi, lorsque je fais une faute, ils me corrigent. En échange, lorsqu’ils en ont besoin, je les aide en anglais.

Mais ils n’en ont pas forcément besoin, le niveau d’anglais des élèves qui suivent comme moi la classe de LAE (Lübeck Advanced English) est assez élevé ». Même si elle continue de se sentir profondément américaine (l’anglais reste la langue pratiquée à la maison), elle dit être malgré tout « devenue un peu parisienne ». Passionnée d’escalade, elle a même intégré l’équipe de France (catégorie U16) avec laquelle elle a décroché la 2ème place en Coupe de France le week-end dernier à Lille.

Apparemment très douée, son ambition serait de participer aux Jeux Olympiques de 2028… à Los Angeles. Trop tôt toutefois pour dire si ce sera sous la bannière étoilée ou tricolore.